Les énergies renouvelables occupent une place croissante, tant sur la scène médiatique que sur les agendas politiques de la plupart des gouvernements nationaux et organisations internationales. Cette tendance est généralement expliquée par la hausse des préoccupations écologiques et les incertitudes relatives à l’activité pétrolière. Les particuliers sont eux aussi largement encouragés à l’intégration de ces énergies dans leur habitat. Pour autant le coût et la fixité des installations sont rédhibitoires pour un locataire. L’objectif de la recherche Les énergies renouvelables dans le locatif est de travailler de nouveaux concepts et de nouvelles approches facilitant l’intégration des énergies renouvelables par des habitants locataires.
L’habitat représente l’un des secteurs les plus énergivores. En France, il atteint 32 % de la consommation d’énergie finale du pays et est également producteur de 23 % des émissions nationales de CO2. Il constitue, de fait, un lieu où la mise en place des énergies renouvelables pourrait permettre une économie énergétique et financière. L’introduction de celles-ci dans l’espace domestique est soutenue par des lois depuis les années 2000 comme les réductions d’impôts sur les dispositifs de photovoltaïques et éoliens, les travaux d’isolation ou les subventions pour l’acquisition d’équipements économes. Même si ces actions ont un impact positif, il faut noter qu’elles sont néanmoins dans la majorité des cas prévues à destination des propriétaires, un fait surprenant lorsque l’on sait que l’habitat locatif équivaut à 42,5 % des foyers français, soit 11,5 millions de ménages (6,5 millions dans le parc locatif privé et 5 millions dans le parc social et collectivités locales). Une étude de l’INSEE de 2007 apporte des précisions sur la composition de ce secteur : les maisons représentent ainsi seulement un quart des logements en location, environ la moitié des locataires occupent un appartement ancien.
Face à ce contexte nécessitant de prendre en compte le bâti existant et la configuration d’espaces à habiter plus réduits, comment favoriser l’intégration des énergies renouvelables dans l’habitat locatif ? Quelles sont les réponses apportées par les designers ? Domestiquer le vent, le soleil, tirer parti de la photosynthèse sont autant de manières d’imaginer un rapport plus direct avec l’énergie.
À partir de l’ensemble des propositions, quatre pistes ont pu être explorées et formalisées sous la forme d’objets domestiques :
1. Comment proposer un système calorifique autonome au sein de l’habitat ?
2. Comment utiliser les énergies renouvelables à l’échelle de l’objet domestique ?
3. Comment combiner des énergies selon les saisons et la localisation de l’habitat ?
4. Comment habiter hors-réseau ? comment mutualiser l’énergie ?
>Voir l’ensemble du projet sur le site de la Cité du design.
2013
Équipe : Isabelle Daëron, François-Xavier Foillard, Justine Andrieu, Blandine Favier, Claire Aubadie-Ladix (stagiaire).
Client : Cité du design / EDF
Siège : 17 rue Dombasle 75015 Paris
Atelier : 111bis rue Molière 94200 Ivry-sur-Seine
contact @studioidae.com
Merci d’envoyer vos candidatures à l’adresse suivante : candidature @studioidae.com
Studio Idaë est une agence de création pluridisciplinaire, fondée par Isabelle Daëron en 2018.
Née d’une réflexion sur l’usage des flux naturels — eau, air, lumière — dans l’espace public, elle s’est peu à peu structurée autour d’une démarche de recherche et de pédagogie sur les enjeux urbains, environnementaux et sociétaux de la transition écologique.
Animé par les convictions et la poésie d’une équipe de designers, Studio Idaë décline sa signature graphique affinée et affirmée dans des projets d’échelles différentes. Que ce soient des dispositifs urbains, des objets ou des supports de médiation, des scénographies, les contributions protéiformes de l’agence s’adressent toujours à autrui – ses besoins, ses envies, son évolution.
L’agence collabore avec un réseau d’entreprises et d’artisans locaux pour s’adapter aux spécificités de chaque territoire, afin de proposer la réponse la plus adéquate et pertinente – entre narration et médiation.
Pauline Avrillon, designer diplômée de l’École Boulle, intègre le studio en 2017 et contribue aux projets de design urbain et territoires. Angèle Fourteau, designer diplômée de l’ECAL collabore aux projets de scénographie et set design depuis 2022. Eléna Hervé Caro rejoint l’équipe en 2023 en tant qu’office manager.
Ils ou elles ont pris part aux projets du studio : Elise Teiller, Pia Debray Sandelin, Jonathan Roditi, Caroline Manowicz, Victoria Gravelier, Floriane Roué, Ambroise Jugan, Julie Arnaud, Charlotte Baverel, Simon Frajer, Lita Gomez Carrera, Anne-Claire Hostequin, Camille Demouge, Julien Peraldi, Jonathan Coat, Adèle Nyitrai, Elizabeth Hong, Mathilde Vaillant, Nina Chalot, Julie Arnaud.
Studio Idaë a accueilli en stage : Audrey Solans, Béatrice Baillard, Pia Debray Sandelin, Thibaut Caudal, Léa Michielin, Yalhma Robette, Adriana Goepp, Mélany Savoie, Marie Lecommandoux, Ethen Ben Abda, Mathilde Vaillant, Florian Meca, Tiffany Silve, Nina Capron, Justine Chagnaud, Monika Olszak, Tom Garçon, Éléonore Gold-Dalg, Lucile Girard, Valentin Aubois-Liogier, Bastien Lafont, Chad Garçon, Marie-Ève Millasseau, Marie-Sarah Adenis, Louise Raguet, Camille Jégo, Claire Aubadie-Ladrix, Fleur Moreau.
Conception graphique : Audrey Templier
Développement web : Francis Josserand